mardi 4 juin 2024

Taureau 2024

Nouvelle Lune Taureau du 8 mai 2024, 3h23 (TU)
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Les 10 planètes sont concentrées sur 114° entre le Verseau et le Taureau:
Les bébés qui vont naître autour de cette date seront-ils des spécialistes?
Des spécialistes
=> de la jouissance?
=> du besoin de posséder?
=> de se sentir en sécurité sur un territoire bien à eux où ils pourront vieillir en paix et mourir riches?
À la porte du Taureau, on voudrait jouir de tout et pour toujours: il n’est pas interdit de jouir, mais de devenir dépendant de la jouissance, quelle qu’elle soit.
Mais peut-être ces bébés de la lunaison de mai deviendront-ils comme Gautama Bouddha, né à la pleine lune de mai, des apôtres du véritable non-attachement et de la non-possessivité? Comprendront-ils enfin que dépendance rime un jour où l’autre avec souffrance?
Il ne s’agit pas de se priver de tout, d’être dans une ascèse ou un dépouillement extrême, sauf pour ceux que cela réjouit; mais il s’agit simplement de ne jamais devenir l’esclave de ce que l’on possède, de ce que l’on aime ou désire.
Entre l’oncle Picsou et Bouddha, chacun peut trouver une voie raisonnable pour lui comme pour les autres afin de limiter la souffrance individuelle et collective sur cette planète, s’il n’est pas trop tard…
Revenons à la nouvelle Lune du 8 mai: il y a ce mois-ci un focus sur ce signe de Terre, dont Vénus est la propriétaire; Vénus ouvre notre cœur, dilate nos poitrines, sans cause ni raison, sans attente de récompense, mais simplement par la beauté et la paix du cœur; elle nous propose d’aimer, sans rien désirer ni réclamer en échange, de sculpter notre vie comme une œuvre d’art, de cultiver l’estime de soi et la joie de vivre.
C’est tout simple et si difficile car, à l’ombre de cette Vénus lumineuse, peut se manifester une Vénus qui nous met face à la douleur de la rupture, de la séparation, de la jalousie, du désir de possessivité, des questions de territoire.
Vénus pourrait de manifester autour du 19 mai, jour où les aspects sont particulièrement explosifs: Mars et Rahu conjoints en Bélier parlent d’appel à la violence, Vénus et Uranus parlent de rupture.
Je vous renvoie vers Krishnamurti et son livre ‘Se libérer du connu’ chapitre 6 où il aborde ce problème très complexe de la violence.
Peut-on justifier la Violence ou doit-on la condamner?

Quelques extraits pour nourrir votre réflexion:

«Pendant des siècles, l’homme a été violent…
Lorsque vous vous dites blanc, noir, indien, musulman, chrétien, juif, européen ou américain, vous êtes violent parce que vous vous séparez du reste de l’humanité et cette séparation due à vos croyances, votre nationalité, vos traditions, engendre la violence…
La violence ne consiste pas seulement à nous entre-tuer pour protéger notre famille, notre territoire, un bout de chiffon coloré que l’on appelle drapeau, ou une croyance, une idée, un dogme, l’objet de vos désirs, ce que vous possédez: est-elle l’expression d’une colère juste?
Ai-je hérité de cette violence ou la société l’a-t-elle engendrée en moi? Ce qui importe c’est: est ce que je peux m’en libérer? est-ce que je peux la comprendre, lui résister ou la transcender? Atteindre un état qui me place au-delà de la violence?
Commencez par apprendre. Apprenez à regarder la colère, à voir votre mari, votre femme, vos enfants, à écouter les hommes politiques.
Apprenez à voir pourquoi vous n’êtes pas objectifs, pourquoi vous condamnez ou justifiez un camp ou l’autre…
La maison brûle à cause de la violence dans le monde.
Est-ce le moment de discuter sur la couleur des cheveux de celui qui apporte de l’eau?»


La paix du cœur, difficile à trouver? Chacun de nous doit y œuvrer: il vaut mieux allumer la lumière que de maudire les évènements.
La pleine lune du 23, avec la belle conjonction Vénus-Jupiter, est une véritable opportunité de mettre notre vitalité au service de l’amour dans le vrai sens de ce mot.
Le symbole du mois:

«Un continent nouveau émerge de l’océan»

Confrontés à des possibilités toutes nouvelles, la grave question est:
Qu’en ferons-nous?
À chacun de trouver la réponse.
«Si nous pouvons percevoir le désordre qui est en nous, alors tout devient possible.»

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